Le couvreur est responsable de l’entretien de la toiture. En outre, il participe aux travaux de réparation, notamment le remplacement des tuiles manquantes, des tuiles cassées, des bardeaux endommagés, etc. En cas de problème avec le toit, le couvreur contacte le propriétaire de la maison, qui le recontactera. Lorsque le toit doit être remplacé, le couvreur fait une proposition au client.
L’industrie de la construction est en plein essor en France. En 2017, on comptait plus de 2 millions d’emplois dans le secteur. Ce chiffre représente une augmentation de 7 % par rapport à 2016.
Cependant, le nombre de personnes employées dans le secteur reste faible par rapport à d’autres pays. Par exemple, selon Eurostat, l’agence de statistiques de l’Union européenne, il y a environ 10 fois plus de travailleurs en Allemagne et en Italie qu’en France.
Cette situation s’explique en partie par le fait que de nombreuses entreprises françaises préfèrent embaucher directement des employés plutôt que de sous-traiter le travail à des entrepreneurs indépendants.
En outre, il est difficile de trouver du personnel qualifié dans certains secteurs, comme celui de la toiture. L’âge moyen des couvreurs est de 49 ans. Un tiers des personnes interrogées en 2018 travaillaient dans le secteur depuis moins de cinq ans.
La troisième édition du « Certificat d’Aptitude Professionnelle des Bâtiments et du Logement », ou CAP, a lieu cette semaine. Ce diplôme vise à former les personnes travaillant sur les bâtiments et les toitures. Il existe trois niveaux de qualification : le CAP, le CAP+ et le CAP+. A l’issue de la formation, les élèves reçoivent un certificat signé par le maire.
On y retrouve également la possibilité de partir vers un BTS enveloppe ou un brevet Professionnel.
Ce diplôme est divisé en cinq modules :
– L’architecture du bâtiment
– Choix de la toiture
– Options d’étanchéité
– Préservation des bâtiments
– Conservation du patrimoine
Le couvreur doit maîtriser de nombreuses compétences, comme grimper à des échelles, travailler sous des toits élevés, manipuler de gros outils, soulever des objets lourds et être capable de travailler en toute sécurité sur des échafaudages. Il doit savoir utiliser plusieurs types d’outils, notamment des marteaux, des scies, des perceuses, des clous, des vis, des pinces, des clés et des tournevis. Un couvreur doit avoir une excellente dextérité manuelle et une bonne coordination pour effectuer son travail correctement. Il doit également avoir une bonne vue car il doit voir clairement lorsqu’il travaille. Enfin, le couvreur doit être très souple car il doit se déplacer pendant son travail.
Un couvreur doit identifier les particularités de l’assemblage du toit. Par exemple, certains toits sont construits avec des poutres en bois, d’autres avec des poutres métalliques et d’autres encore avec des dalles de béton. Les toits peuvent comprendre des fenêtres, des puits de lumière, des évents, des cheminées, des systèmes de gouttière, des chéneaux, des tuyaux de descente, des solins, de l’isolation, des revêtements, des bardeaux, des conduits de ventilation, des unités de climatisation, des gicleurs d’incendie et des panneaux solaires. En outre, un couvreur doit concevoir des éléments de toiture et d’étanchéité, tels que des réservoirs de collecte des eaux de pluie, des tuyaux d’évacuation des eaux, des ventilateurs et des puits de lumière.
L’économie française a perdu de son dynamisme pendant la pandémie de coronavirus, selon les derniers chiffres de BNP Paribas. Au premier trimestre 2020, le PIB s’est contracté de 0,3 % par rapport au quatrième trimestre 2019. Il s’agit de la plus forte baisse trimestrielle depuis 2009. La croissance est tombée à 2,2 % au quatrième trimestre, contre 3,5 % au cours des trois mois précédents.
Toutefois, l’activité reprendra en 2021, notamment dans le secteur de l’entretien-rénovation, qui bénéficiera de l’augmentation de la demande de travaux de rénovation suite à la fin des mesures de verrouillage. Les entreprises de construction font déjà état d’un fort intérêt pour l’embauche de travailleurs.
Les 5 règles pour éviter les accidents de toiture